« Depuis plus de quinze ans, le Regietheater uniformise les scènes lyriques du monde entier. Il s’adresse à un public de connaisseurs, élitiste et blasé ; il déconstruit, mais ne reconstruit rien à la place. »
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« Depuis plus de quinze ans, le Regietheater uniformise les scènes lyriques du monde entier. Il s’adresse à un public de connaisseurs, élitiste et blasé ; il déconstruit, mais ne reconstruit rien à la place. »
Read More →Accueil, placement, confort, respect strict de l’horaire, du timing du récital confirment l’exigence et la qualité du Festival de Peralada. Il réduit sa voilure pour raisons techniques – le grand théâtre en plein air, en pleine réfection, ne sera prêt qu’en 2025 au mieux, riche de 1250 places – Mais il ne réduit en rien la qualité de sa programmation. Le récital de ce soir, malgré nos passagères réticences, le démontre brillamment.
Read More →Mozart c’est une couverture chaude. Avec ma voix, tous ces rôles élégiaques, Tamino, Ottavio, Belcore sont écrits pour une partie de ma voix très confortable. Cela ne me met pas en danger. Mais c’est extrêmement difficile de chanter Mozart. Il y a dans sa musique une forme de simplicité très difficile à retranscrire. Il fait partie de ces compositeurs qui permettent de sentir ce qu’un chanteur a senti, compris.
Read More →Le Festival d’art Lyrique d’Aix-en-Provence fête son 75e anniversaire, célébrant ainsi une magnifique aventure au très long cours. Le Festival, ce sont des lieux emblématiques : le Théâtre de l’Archevêché, le petit écrin du Théâtre du Jeu de Paume, la cour de l’Hôtel Maynier d’Oppède, le Domaine du Grand Saint-Jean, à la campagne, mais aujourd’hui délaissé pour des raisons logistiques et de sécurité.
Read More →Loin des mises en scène fumeuses et triturées, ce Mefistofele séduit par la simplicité fastueuse de sa réalisation, ses images sobrement grandioses, la clarté du propos, la puissance d’une distribution homogène, l’intégrité de l‘exécution musicale. Une ovation debout salue la prouesse. Voilà un grand opéra comme on l’aime, comme on l’aime aussi.
Read More →Un conte si triste et si joliment illustré
Read More →A la fin, nous entendrons Ich bin der Welt abhanden gekommen (« Je suis perdu pour le monde »), un des plus sublimes lieder composés par Mahler. La voix extatique célèbre la certitude paisible de la mort et, répété deux fois, le dernier vers du poème, « In meinem Lieben, in meinem Lied ».
Read More →DA UNA CASA DI MORTI. Come spesso accade infatti, all’attenzione per la versione originale della partitura non corrisponde una analoga attenzione verso il libretto, oggetto come in questo caso di interpretazioni molto libere.Come spesso accade infatti, all’attenzione per la versione originale della partitura non corrisponde una analoga attenzione verso il libretto, oggetto come in questo caso di interpretazioni molto libere.
Read More →Brenda Rae : Mais quel magnifique legato, quel phrasé, quelle maîtrise de la dynamique et quels ravissants pianissimi !
Read More →Notre souvenir de 2005, intense, reste intact. La grande Waltraud Meier, de noir vêtue, isolée sur l’immense scène nue de l’Opéra Bastille, fragile et forte à la fois, devant les imposantes projections d’images élaborées par Bill Viola, vrai maître du jeu de cette esthétique, par ailleurs minimaliste.
Read More →Malheureusement, les maisons d’opéra contemporaines préfèrent écouter des wokistes et des metteurs en scène détraqués par l’égocentrisme.
Read More →Jadis et naguère, sopranos et ténors, barytons, basses et mezzo proposaient à leurs fans un disque témoignage de leur répertoire.
Read More →A ce propos, j’ai une théorie : les yeux doivent ouvrir les oreilles, les yeux doivent multiplier ce que les oreilles entendent. Quand ça se passe mal : les yeux ferment les oreilles.
Read More →Il faut dire que Véronique Gens transcende le rôle d’Armide, dans lequel elle semble se draper sans effort, en dépit de ses difficultés et de sa longueur.
Read More →Malgré une intrigue privée de rebondissements dans les dernières scènes, le final revivifie. « Dansats, sautats, trémoussats bous » : ce revival Mondonville est décidément bien festif.
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