La Femme sans Ombre. Toulouse.
La Femme sans Ombre. Toulouse.

La Femme sans Ombre. La Teinturière c’est la frustration, les récriminations, la douleur, la sensualité inassouvie. Ricarda Merbeth (Kammersängerin de l’Opéra de Vienne, familière de Bayreuth, grande Isolde, immense Elektra à Toulouse en 2021) fait valoir dans ce rôle l’étendue de ses qualités dramatiques et lyriques et une voix de soprano corsée, sensuelle, à la puissance impressionnante.

Adriana Lecouvreur
Adriana Lecouvreur à Paris

Adriana Lecouvreur. Ajoutons que l’interprète, qui ne triche à aucun moment, sait varier ses effets, projetant avec clarté le sprechgesang de Phèdre, trouvant pour « No la mia fronte » des teintes lunaires, morbides et, pour ses derniers mots un phrasé haché, un au-delà du chant. C’est sans doute à de tels détails que l’on reconnaît l’essence des vraies divas : la générosité.

Don Carlo à Milan
Don Carlo à Milan

Don. Carlo. Une histoire intime au confluent de la grande Histoire avec la répression impitoyable dans les Flandres occupées, avec l’omniprésence impitoyable de l’Inquisition.

Olivier Keegel - Addio!
Olivier Keegel – Addio!

Olivier Keegel. Farewell Announcement: Olivier Keegel Steps Down as Editor-in-Chief of Opera Gazet

Join us in bidding farewell to Olivier Keegel, the esteemed head editor of Opera Gazet, as he passes the torch to Marco Aranowicz on January 1, 2024. Opera fans, the party goes on!

 Les Contes d’Hoffmann
 Les Contes d’Hoffmann. Paris.

Les Contes d’Hoffmann. A la tête des forces orchestrales magnifiques de l’Opéra de Paris, la cheffe Eun Sun Kim insuffle à la partition toutes les impulsions nécessaires, du drame au cocasse, du sensuel au lyrique.

Il Ritorno d'Ulisse in patria
Il Ritorno d’Ulisse in patria

Il Ritorno d’Ulisse in patria – Tous les personnages se glissent sur l’aire de jeu, vêtus essentiellement de noir. Quelques accessoires sont utilisés avec une rare science de l’efficacité dramatique : une casquette enlevée et voilà le jeune garçon devenir Minerve ; une cape et un bâton transforment le héros échoué en vieillard anonyme.

Les Pêcheurs de perles
Les Pêcheurs de perles

« Dans un climat de nocturne bleuté, « Je crois entendre encore » suspend le public aux lèvres du ténor qui refusant les effets choisit l’émotion, la tendresse, le murmure qui envoûtent. De Zurga, le baryton Alexandre Duhamel fait un personnage plus complexe que la tradition n’a imposé. Ainsi chanté, avec cet engagement, cette autorité, cette majesté, la variété des couleurs d’une voix toujours ample et souple, le rival malheureux de Nadir n’est plus seulement un être frustre emporté par ses passions, mais un ami sincère, meurtri, dépassant les pulsions mauvaises pour conquérir la liberté de pardonner. »

Emiliano Gonzales Toro
Le cri du cœur d’Emiliano Gonzales Toro

« Depuis plus de quinze ans, le Regietheater uniformise les scènes lyriques du monde entier. Il s’adresse à un public de connaisseurs, élitiste et blasé ; il déconstruit, mais ne reconstruit rien à la place. »

Damrau, Testé, Deutsch à Peralada
Damrau, Testé, Deutsch à Peralada

Accueil, placement, confort, respect strict de l’horaire, du timing du récital confirment l’exigence et la qualité du Festival de Peralada. Il réduit sa voilure pour raisons techniques – le grand théâtre en plein air, en pleine réfection, ne sera prêt qu’en 2025 au mieux, riche de 1250 places – Mais il ne réduit en rien la qualité de sa programmation. Le récital de ce soir, malgré nos passagères réticences, le démontre brillamment.