Adriana Lecouvreur. Ajoutons que l’interprète, qui ne triche à aucun moment, sait varier ses effets, projetant avec clarté le sprechgesang de Phèdre, trouvant pour « No la mia fronte » des teintes lunaires, morbides et, pour ses derniers mots un phrasé haché, un au-delà du chant. C’est sans doute à de tels détails que l’on reconnaît l’essence des vraies divas : la générosité.