Adriana Lecouvreur. Ajoutons que l’interprète, qui ne triche à aucun moment, sait varier ses effets, projetant avec clarté le sprechgesang de Phèdre, trouvant pour « No la mia fronte » des teintes lunaires, morbides et, pour ses derniers mots un phrasé haché, un au-delà du chant. C’est sans doute à de tels détails que l’on reconnaît l’essence des vraies divas : la générosité.
Étiquette : Leonardo Cortellazzi
Les Contes d’Hoffmann. A la tête des forces orchestrales magnifiques de l’Opéra de Paris, la cheffe Eun Sun Kim insuffle à la partition toutes les impulsions nécessaires, du drame au cocasse, du sensuel au lyrique.